Eh non, je ne vais pas faire un nouvel historique de cet avion, alors, passons directement à la maquette elle-même.
En fait, si vous avez déjà lu mon article sur le bf-109 E-3, et bien c'est quasiment pareil, même qualité et tout et tout, sauf quelques pièces différentes propres à la version E-4 et E-7. Coté décals, 3 possibilités, et en revanche, à la différence des décals du bf 109 E-3, celles-ci n'ont pas été imprimées par Vitachrome (ouf ! !). Alors, on passe directement au montage.
Là, comme d'habitude, on commence par le cockpit. RLM02 et RLM66. Cette
fois, pour détailler le cockpit, j'ai utilisé le set de photodécoupe
Eduard Zoom, qui propose quelques menus détails en plus de la planche
de bord et son film représentant les cadrans et les harnais du siège
(qui remplaceront avantageusement ceux représentés par une décal
par Tamiya). Une fois le tout peint et les détails mis en évidence
par un brossage à sec, on peut refermer le fuselage. Bien sûr (c'est
du bon Tamiya), tout s'assemble parfaitement.
Les ailes s'assemblent avec le même principe que pour le 109 E-3 (intrados
d'un bloc et 2 extrados à fixer dessus), ce qui facilite bien la vie.
Ensuite, une fois le tout sec, reste à assembler le fuselage avec les
ailes. Là encore, aucun problème.
Ensuite, un petit coup de papier de verre très fin (1000) pour enlever
les surplus de colle et bien faire disparaître les joints. Je fixe le
capot, et la prise d'air ventrale temporairement à l'aide de Patafix.
La partie fixe de la verrière sera fixée définitivement
à l'aide de colle Epoxy, tandis que la partie mobile est mise en place
temporairement. Le tout reçoit une couche d'aluminium, ce qui permettra
d'érailler la peinture au final pour laisser apparaître le métal.
Ensuite, on peut attaquer le camouflage. Pour bien vieillir l'appareil, j'ai
essayé la technique du pré-ombrage, qui consiste à vaporiser
sur les lignes de structures du noir (qui débordera de part et d'autre
de la ligne). Le camouflage se prête bien à ce genre d'exercice
car il est en tons relativement clairs. J'ai choisi de réaliser l'appareil
du 2./JG27, qui porte le numéro 8. L'intrados est camouflé en
RLM78, l'extrados en RLM 79, tacheté de RLM80. On veillera lors de la
peinture à ne pas faire disparaître le noir du pré ombrage,
sinon, c'est foutu ! Non, pas la peinture, juste le pré-ombrage
donc, diluez bien votre peinture et allez-y par légères couches
successives. Pour la bande blanche, on peut utiliser la décal, plutôt
que de s'embêter à faire un masquage, le blanc de la décal
couvrant bien.
Une fois la peinture achevée, on patine l'appareil : un jus noir sera
appliqué, en plus du pré-ombrage. On s'attaque aux détails
: prise d'air, canon et mitrailleuses, antenne, trains
Une fois le tout
peint, on peut les mettre en place définitivement à l'aide de
colle liquide pour l'ensemble, et de colle Epoxy pour les éléments
transparents.
La casserole d'hélice est peinte en blanc et rouge. J'ai tenté
un masquage, qui a un peu loupé
j'ai dû rattraper le tout
au pinceau. D'ailleurs, s'il y a bien un truc qui me freine encore pour certains
modèles, ce sont les camouflages spaghetti ou tachetés très
très fin et
les casseroles d'hélice avec une spirale. Bon,
ce sera pour une prochaine étape !
une belle maquette, bien détaillée, qui s'assemble très facilement et intelligemment. Certes, un sujet classique, mais ce camouflage apporte un petit peu d'exotisme au milieu des gris et verts habituels.