Tamiya Messerschmitt Bf 109 E7/Trop 1/48ème

 

Historique

Eh non, je ne vais pas faire un nouvel historique de cet avion, alors, passons directement à la maquette elle-même.

Analyse avant montage

En fait, si vous avez déjà lu mon article sur le bf-109 E-3, et bien c'est quasiment pareil, même qualité et tout et tout, sauf quelques pièces différentes propres à la version E-4 et E-7. Coté décals, 3 possibilités, et en revanche, à la différence des décals du bf 109 E-3, celles-ci n'ont pas été imprimées par Vitachrome (ouf ! !). Alors, on passe directement au montage.

Montage

Là, comme d'habitude, on commence par le cockpit. RLM02 et RLM66. Cette fois, pour détailler le cockpit, j'ai utilisé le set de photodécoupe Eduard Zoom, qui propose quelques menus détails en plus de la planche de bord et son film représentant les cadrans et les harnais du siège (qui remplaceront avantageusement ceux représentés par une décal par Tamiya). Une fois le tout peint et les détails mis en évidence par un brossage à sec, on peut refermer le fuselage. Bien sûr (c'est du bon Tamiya), tout s'assemble parfaitement.
Les ailes s'assemblent avec le même principe que pour le 109 E-3 (intrados d'un bloc et 2 extrados à fixer dessus), ce qui facilite bien la vie. Ensuite, une fois le tout sec, reste à assembler le fuselage avec les ailes. Là encore, aucun problème.
Ensuite, un petit coup de papier de verre très fin (1000) pour enlever les surplus de colle et bien faire disparaître les joints. Je fixe le capot, et la prise d'air ventrale temporairement à l'aide de Patafix. La partie fixe de la verrière sera fixée définitivement à l'aide de colle Epoxy, tandis que la partie mobile est mise en place temporairement. Le tout reçoit une couche d'aluminium, ce qui permettra d'érailler la peinture au final pour laisser apparaître le métal.
Ensuite, on peut attaquer le camouflage. Pour bien vieillir l'appareil, j'ai essayé la technique du pré-ombrage, qui consiste à vaporiser sur les lignes de structures du noir (qui débordera de part et d'autre de la ligne). Le camouflage se prête bien à ce genre d'exercice car il est en tons relativement clairs. J'ai choisi de réaliser l'appareil du 2./JG27, qui porte le numéro 8. L'intrados est camouflé en RLM78, l'extrados en RLM 79, tacheté de RLM80. On veillera lors de la peinture à ne pas faire disparaître le noir du pré ombrage, sinon, c'est foutu ! Non, pas la peinture, juste le pré-ombrage… donc, diluez bien votre peinture et allez-y par légères couches successives. Pour la bande blanche, on peut utiliser la décal, plutôt que de s'embêter à faire un masquage, le blanc de la décal couvrant bien.
Une fois la peinture achevée, on patine l'appareil : un jus noir sera appliqué, en plus du pré-ombrage. On s'attaque aux détails : prise d'air, canon et mitrailleuses, antenne, trains… Une fois le tout peint, on peut les mettre en place définitivement à l'aide de colle liquide pour l'ensemble, et de colle Epoxy pour les éléments transparents.


La casserole d'hélice est peinte en blanc et rouge. J'ai tenté un masquage, qui a un peu loupé… j'ai dû rattraper le tout au pinceau. D'ailleurs, s'il y a bien un truc qui me freine encore pour certains modèles, ce sont les camouflages spaghetti ou tachetés très très fin et… les casseroles d'hélice avec une spirale. Bon, ce sera pour une prochaine étape !

Conclusion

une belle maquette, bien détaillée, qui s'assemble très facilement et intelligemment. Certes, un sujet classique, mais ce camouflage apporte un petit peu d'exotisme au milieu des gris et verts habituels.

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